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Certificat aptitude professionnel assistant technique en milieu familial et collectif. Ils apprennent à faire l'entretien des locaux, l'entretien du linge et la cuisine. Et ils peuvent mettre ça en œuvre soit en milieu familial donc, tout simplement, comme aide à domicile, par exemple, soit en milieu collectif donc par exemple dans des établissement scolaires, dans des EHPAD,... toutes collectivités. J'ai fait des stages avec d’autres collègues donc en interne, en Éducation Nationale, et puis après, j'ai aussi fait des stages dans un hôpital, sur le terrain, avec des professionnels qui m'ont expliqué les contraintes qu'ils avaient aussi au niveau du temps. C'est des choses que l'on ne se rend pas compte forcement. Donc il y a la technique mais le temps aussi surtout qui m'avait marqué. La rapidité à laquelle il fallait réaliser ces gestes aussi et que ça soit efficace ! Donc il faut à la fois une précision technique et l'efficacité de rentabilité, voilà.

Au départ, quand on rentre, bien sûr, on a le geste hésitant puisqu’on a peur de mal faire ou faire des bêtises enfin voilà. Après bien sûr, on prend de l'assurance comme tout le monde et à la fin on a des gestes imprudents. On devient à peu près comme tout le monde, ça devient un geste habituel et jusqu'à la limite de l’imprudence, souvent et c'est de là des fois qu'il arrive des accidents parce qu'on fait moins attention au danger. Et puis la répétition et toujours demander plus aussi et voilà c'est de là que l'on peut arriver à des accidents et même qu'il arrive des accidents.

Disons qu'on a un boulot qui n'est pas très - comment dirais-je - très connu méconnu si vous voulez ... et pas reconnu surtout on nous voit pas tellement on voit quand c'est sale mais on voit pas quand on passe souvent c'est l'impression que ce nous donne

donc on arrivait la machine était prête à travailler. C'est vrai qu'on avait cette chaleur qui arrivait directement sur nous en permanence et l'hiver, bon, on avait froid derrière mais on avait de la chaleur toujours devant et l'été on avait les deux! On avait vraiment les deux. Et puis on avait le bruit, le bruit des carrousels qui étaient derrière nous et la poussière en permanence, bien sûr, parce que quand les pièces étaient coulées tous ces moules en sable que nous on faisait se défaisaient, ils étaient brûlés donc ils tombaient en cendres. Ils étaient posé sur des petits paniers qui étaient passés par-dessus nous et qui allaient au chantier derrière pour aller à la désableuse et au contrôle. Alors toute cette poussière de sable, et tout ça, ça tombait et alors avec les ventilos, les trucs comme ça, c'était brassé, c'était ....et on vivait dans ce truc là . La douche le soir elle était ...obligée ahahahah! on était dans la poussière, dans le bruit, dans la chaleur.

il fallait veiller en permanence. Quand on coulait la fonte, il fallait à mesure qu'on vidait, réavancer doucement le pont parce que quand la poche était pleine, ça coulait loin mais à mesure qu'on vidait le truc ça coulait plus droit donc il fallait s’avancer en même temps que l'on coulait et ça c'est vrai que c'était ...il fallait être attentif, il fallait faire attention de pas....après on le faisait automatiquement, c'est sûr, parce qu'on avait pris notre point de repère mais c'est vrai qu'au début ça fait un peu peur, parce qu'on se dit bon si on fait couler à côté, ça va gicler, ça va envoyer, ça peut brûler les gens...

(...) lui il pilotait le pont et des fois on se regardait pas, c'est-à-dire que moi j'étais sur la machine, je faisais mes opérations " changement de fabrication" :  il suffisait d'enlever des galets de la machine, des gros galets qui pèsent 800 kilos, les enlèvent, on dévissait, il fallait enlever les galets pour en mettre un autre d'un diamètre différent. C'était des gestes, c'était ...on faisait un petit geste comme ça ... il savait que je voulais monter, si je faisais un petit geste comme ça, il savait que je voulais descendre...à droite, à gauche et ...j'avais pas besoin de regarder je savais que ça allait venir, je faisais ça... il savait qu'il fallait monter tout doucement - ah oui c'est vrai, ces gestes ! - c’était comme ça, il fallait qu'il soit observateur, enfin qu'il regarde bien, qu'il soit attentif au besoin de la personne parce que finalement c'est ça, c'est la personne qui est dans la machine qui a besoin, lui, il a besoin de rien et voilà...avec lui c’était vraiment exceptionnel parce que, bon, on avait une précision et on avait même pas besoin de se parler. (...)